Je suis de celles qui prennent un vrai plaisir à rédiger des cartes de voeux personnalisées autour d’un message générique plutôt que d’envoyer des SMS groupés en début d’année. Le jour de l’an étant célébré le 1er janvier chaque année, je débute l’exercice dès la seconde moitié du mois de novembre. Ma liste de contacts étant conséquente, prendre les devants permet que la bonne intention ne se transforme pas en contrainte pressante et pesante.

En novembre 2019, l’idée générale du message générique me semblait une évidence : souhaiter une année 20/20 en déclinant en fonction des centres d’intérêt de chacun, une cascade de vœux positifs et prometteurs.

Depuis deux ans, j’explore un nouveau terrain d’expression : le seul-en-scène. L’idée peut surprendre mais c’est assez logiquement qu’au cours du temps, mon travail de recherche scientifique sur l’impact sur l’industrie cosmétiques des caractéristiques ethniques s’est enrichi d’une réflexion documentée et analytique sur les questions de société. Ainsi, mon activité de conférencière a évolué de manière organique vers l’écriture d’une fantaisie caustique qui me permet de partager mes observations, mon analyse et d’interroger au-delà d’un public d’initiés, par le biais plus léger du divertissement

Dès le dernier trimestre de 2019, j’avais déjà dates de représentation planifiées en 2020, pour ma « Leçon très Particulière ». Mais, une fois l’euphorie de la saison des vœux passée, les premiers signaux sont apparus coupant cours à notre élan de naïveté collective : la donne avait changé ! …

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